Ces portraits ont été co-construits avec les enfants du Centre d’accueil pour demandeurs d’asile. Dans un espace d’atelier proposés aux habitants, les photographes ont installé un studio de fortune, refabriqué à chaque visite avec quelques feuilles bleues en guise de fond sur le mur, un flash, une chaise. Ils photographient les personnes qui le souhaitent, impriment directement le portrait, puis proposent à chacun d’intervenir sur son image, avec des marqueurs ou des pastels. L’idée qui les anime est de donner la parole aux participants
et de les inviter à s’approprier leur image, et à co-construire une représentation.
Aussi, des photographies des lieux leurs sont proposées, afin que les participants aux ateliers puissent s’en emparer, les transformer, leur donner une continuité, ou au contraire provoquer une rupture par rapport à la réalité des lieux.